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Plaisir des livres

31 mars 2011

Tome I - Les Chroniques de Narnia: Le Neveu du magicien

Les Chroniques de Narnia, tome 1
Le Neveu du magicien

de C.S. Lewis
Editions Gallimard (Jeunesse) - Intégrale - 869 pages
[24/03/2011 au 28/03/2011]


Citation:
II était une fois, à Londres, la petite Polly qui vivait une vie tranquille, jusqu'au jour où elle rencontre son nouveau voisin, Digory. Héla, Digory vit avec sa mère malade - son père est parti aux Indes et son vieil oncle est à moitié fou. Et s'il était plutôt magicien? II propose aux deux enfants d'essayer des bagues magiques qui doivent les transporter dans un monde inconnu. Projetés au milieu d'une merveilleuse forêt, les deux amis découvrent qu'en sautant dans chacune des mares de la forêt, ils atterrissent dans un monde différent. Malheureusement, tous les mondes ne sont pas heureux. Dans l'un d'entre eux ils trouvent une sorcière maléfique. Elle les suit dans le monde le plus enchanté qu'il leur est donné de découvrir: le monde de Narnia. C'est une terre entièrement neuve, un paradis qui naît sous leurs yeux: des animaux innocents apparaissent, des plantes délicieuses poussent, dont cet arbre magique, porteur d'un fruit qui pourra peut-être guérir la mère de Digory.

J’avoue avoir lu les 2 – 3 premières histoires de Narnia il y a environ 5 ans, mais je n’avais jamais eu l’occasion de lire la suite. Quand le forum Le monde imaginaire et plus précisément Sandra, à eu l’idée de génie d’en proposer la lecture commune, j’ai sauté sur l’occasion.

Ce premier tome s’avère très poétique finalement, et pendant la création de Narnia je n’ai pas pu m’empêcher de faire l’amalgame avec la bible. Oui oui vous avez bien comprit, Aslan fessait presque office de dieu. Je serais curieux de savoir si je suis le seul à avoir eu cette sensation !

Globalement j’ai adoré, même si eu un peu la sensation de lire un livre pour enfant, cela ne m’a pas vraiment dérangé. J’ai justement eu la sensation de retrouver mon âme d’enfant en lisant ce premier tome.
La sorcière m’aura fait beaucoup rire, surtout quand elle débarque dans notre monde, il me semble que c’est elle qui deviendra par la suite la sorcière blanche non ?

D’ailleurs maintenant que j’y repense, l’histoire de la pomme me fait vaguement penser à l’histoire d’Adam & Eve, beaucoup de similitudes donc avec la religion, un peu comme si l’auteur l’avait réécrite à sa manière, créant au passage son propre monde.

Je me suis beaucoup attaché aux deux enfants, un peu de peine de devoir déjà les quitter malheureusement. Content de s’avoir ce qu’ils deviennent à la fin du livre et de connaître justement la façon sont l’armoire magique a été créé.

Au final, j’ai très envie de continuer, de me (re)plonger dans la suite de ces extraordinaires aventures. Chose que j’ai l’intention de faire très prochainement.
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23 mars 2011

Pouvoirs Obscurs, tome 1: L'Invocation

Pouvoirs Obscurs, tome 1:
L'Invocation

de Kelley Armstrong
Editions Castelmore - 384 pages
[02/03/2011 au 05/03/2011]
[23/03/2011 au 24/03/2011]


Citation:
Si Chloé était dans un film, personne ne douterait d'elle quand elle avoue voir des fantômes. Dans la vraie vie, son père et sa tante l'envoient à Lyle House, un institut psychiatrique spécialisé pour ados. Les médecins y prétendent qu'elle souffre de schizophrénie. Mais les pensionnaires ont l'air de cacher eux aussi quelques secrets... Et Chloé ne serait pas étonnée de trouver des squelettes cachés dans les placards. Quand un de ses camarades lui dit qu'elle est peut-être nécromancienne, elle décide de découvrir la vérité sur son pouvoir et sur l'étrange endroit où elle est enfermée.


Avant toute chose je tenais à remercier les éditions Castelmore et Livraddict pour ce partenariat. Mais également m’excuser de ce petit retard concernant le rendu de cet chronique.

Je dois dire que dès le départ j’ai été grandement intéressé dès la lecture du résumé. Je n’avais jamais eu l’occasion de lire un roman de Kelley Armstrong mais j’en avais entendu que du bien. Ce fut finalement un véritable plaisir, presque un coup de cœur de me lancer dans cette aventure au côté de Chloé.

Si je ne qualifie pas ce roman de « coup de coeur » c’est simplement qu’en arrivant au milieu de celui-ci j’ai trouvé quelques longueurs et pendant un instant j’ai vraiment cru que j’allais devoir écrire une chronique négative. Heureusement le niveau se relève très rapidement et nous offre une seconde moitié et une fin absolument grandiose. Je n’ai dorénavant plus qu’une envie: me lancer dans la lecture du deuxième tomes.

L’héroïne principale, Chloé, vient tout juste de fêter ses 15 ans et se met mystérieusement à voir des fantômes. Après une crise que certains pensent psychologique elle se retrouve enfermé à Lyle House, une institution psychiatrique. Mais voila tout ne semble pas être aussi serein qu’il n’y parait.

J’ai beaucoup aimé la diversité des personnages, on apprend à les connaître, à s’attacher à eux. J’ai surtout été touché par Simon & Dereck, j’espère vraiment les retrouver dans la seconde partie, mais également en apprendre un peu plus sur eux et leur père.

Ce que j’ai beaucoup aimé également lors de la lecture de ce livre n’est autre que la surprise. Certaines situations arrivent sans les avoir vus venir, le twist final m’a carrément retourné, je ne m’attendais absolument pas à celui-ci. Je me demande vraiment ce qui va advenir de Chloé. J’espère en découvrir un peu plus sur elle, sa famille. Difficile de chroniquer ce roman sans spoiler mais c’est primordial, je ne voudrais pas vous enlever le plaisir de le découvrir par vous-même.

Bien que dans le fond l’histoire s’avère vers la fin passionnante, au niveau de la forme j’ai tout de même un peu de mal. Ce qui arrive à Chloé à la fin est une situation souvent vu dans l’univers du fantastique, d’ailleurs je n’ai pas pu m’empêché de faire l’amalgame avec un roman de Stephen King. J’espère que cette « situation » sera vite survolé afin de ne pas sombrer de nouveau dans des longueurs qui pourraient très rapidement me faire déchanter.

Vous pouvez compter sur moi pour m’acheter le deuxième tome, que je lirais avec plaisir. J’espère juste au final ne pas être déçu par la chute….
3 mars 2011

Chasseuse de vampires 1: Le sang des anges

Chasseuse de vampires 1
Le sang des anges

de Nalini Singh
Editions J'ai Lu - 478 pages
[22/02/2011 au 01/03/2011]


Citation:
La tueuse de vampires Elena Deveraux sait qu'elle est la meilleure. Ce qu’elle ne sait pas en revanche, c’est si elle est à la hauteur pour sa nouvelle mission. Engagée par le magnifique et tout aussi dangereux archange Raphaël, un être si meurtrier que nul mortel ne veut attirer son attention, une seule chose est claire: l'échec n'est pas une option ... même si la tâche est impossible. Parce que cette fois, ce n'est pas un vampire rebelle qu’elle doit traquer. C'est un archange qui a mal tourné. Ce travail va entraîner Elena au milieu d'un massacre pas comme les autres ... et sur le fil du rasoir de la passion. Si la chasse ne la détruit pas, peut-être en sera-t-il autrement si elle succombe au séduisant Raphaël. Car quand les archanges jouent, ce sont les mortels qui paient les pots cassés.

Avant toute chose, je tenais à remercier les Éditions J'ai Lu et le forum littéraire Le monde imaginaire, et plus particulièrement Sandra, de m’avoir sélectionné, mais également à ma Jenny d'avoir eu la patience de me corriger.

C’est étrange, pour mon premier partenariat je me retrouve devant un livre qui va être très difficile de critiquer, je suis indécis à son sujet et je dois avouer que j’hésite beaucoup entre une critique positive ou négative, je vais donc pour la première fois de ma vie essayer d’écrire un avis neutre.

Quand on entend le terme « chasseuse de vampires » on fait de suite l’amalgame avec la célèbre série de Joss Whedon « Buffy contre les vampires », j’étais donc dès le départ très curieux de savoir s’il s’agissait d’un petit plagiat ou si j’allais avoir quelque chose de différent, et si diffèrent, jusqu’à quel point? Dès les premières pages nous savons que l’auteur va totalement s’éloigner des vampires classiques, en réinventant le genre. Ici, on ne tue pas les vampires à coup de pieux dans le cœur, on se contente de leur mettre une puce qui les neutralise, les vampires sont en fait des serviteurs censés être aux ordres des anges - archanges. Certains essayent de s’échapper et s’ils y arrivent, c’est Elena Deveraux qui doit les ramener à leur maître. Elena est une chasseuse de vampires avec un fort caractère, ce qui a le don de la mettre très souvent dans des situations dangereuses. Dans son métier c’est l’une des meilleures tout simplement parce qu’elle possède le don de sentir les vampires.
De par son don elle se fera engager par l’archange Gabriel pour une mission, la plus dangereuse, la dernière ?

Ce qui a eu tendance à m’agacer dans la première partie de ce livre, c’est qu’absolument tout tourne autour d’Elena et de Gabriel, ils jouent au jeu du chat et de la souris. Cela va bien au début mais quand cela s’éternise ça en devient très vite lassant. Aucun autre personnage n’est développé pendant toute cette fameuse première partie. On essaye par tous les moyens de nous faire accrocher à cette pseudo idylle mais au final l’effet tombe à plat et on s’ennuie. Même la mission pour lequel Gabriel engage Elena passe au dernier plan et il faut malheureusement attendre les trois quart du livre avant de totalement entrer dans l’action.

Une autre chose m’a un peu dérangé dans ce roman, apparemment il s’agit du premier tome d’une trilogie, mais voila le problème vient du fait que je n’avais pas la sensation de lire le premier chapitre, j’avais l’étrange sensation de prendre l’histoire en cour de route, d’avoir manqué plein de choses, j’ai de ce fait eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. Ajouté à cela l’effet soporifique du pseudo couple Elena & Gabriel et j’avoue que pendant un moment je me suis dit qu’il serait difficile pour moi d’aller jusqu’au bout.

Et finalement, tout devient vraiment passionnant vers la fin. Surtout quand la mission passe en premier plan laissant l’amourette de côté. Quand on commence à apprendre à connaître les personnages, la meilleure amie d’Elena, Sara. Tout devient de suite plus digeste jusqu’à l’affrontement final ou je me suis même surpris à retenir mon souffle.

Le premier tome se termine d’une façon très inattendue, je garde cela secret pour ne pas vous gâcher la surprise, mais j’ai la sensation que cela risque de devenir passionnant par la suite, c’est donc avec finalement un réel plaisir et une certaine impatience que je continuerai à lire la suite des aventures d’Elena Deveraux.
25 février 2011

J'aurais préféré vivre

J'aurais préféré vivre
de Thierry Cohen
Editions Pocket - 219 pages
[19/02/2011 au 21/02/2011]


Citation:
Le 8 mai 2001, jour de ses vingt ans, Jeremy se suicide. Victoria, la femme qu'il aime, l'a rejeté. Le 8 Mai 2002, il se réveille près de Victoria, folle d'amour pour lui. Est-il vraiment mort Jeremy devient alors le spectateur d'une vie qui lui échappe. Une vie étrange, dans laquelle sa personnalité est différente, change, évolue, l'inquiète. Au fil des jours et des réveils, Jeremy va dérouler le fil d'un destin qu'il n'a pas choisi... le sien.


Magnifique, touchant, émouvant, un véritable coup de cœur pour ce roman qui restera pour moi une découverte, une révélation. Une chose est certaine, je me jetterais sur les romans de Thierry Cohen les yeux fermés.

J’ai beaucoup aimé le style d’écriture de l’auteur, il joue avec les mots, la langue française, avec une telle dextérité qu’il est quasiment impossible de ne pas accrocher à son style. Le premier chapitre nous plonge directement dans son style, dans l’histoire et dès la première ligne vous savez qu’il sera pratiquement impossible de poser ce roman. J’ai l’ai dévoré en 3 jours, en plein boum au travail, étant légèrement fatigué. Pourtant par deux fois je me suis laissé surprendre en ne remarquant pas les heures passés, et j’avoue par deux fois avoir du me faire pénitence pour lâcher ce livre et enfin allé me coucher (à plus de 2H du matin alors que mon réveil sonné à 6H)

Concernant l’histoire je ne sais quoi vous dire justement par peur de vous en dire trop. Ce qui est bien avec ce roman c’est justement quand on le découvre par soit même, être spoiler pourrait vous gâcher la surprise. Malgré tout sachez que l’histoire vacille entre une magnifique histoire d’amour, et un soupçon de science-fiction, voir un peu même de religion (mais juste un peu).
Je dois dire qu’un passage de cette histoire aura eu le mérite de m’émouvoir quasiment aux larmes, la situation et la façon dont il le raconte, le pose sur le papier est absolument magnifique.

Malgré tout je dois vous avouer que je suis légèrement (mais très légèrement) déçu par la fin qui se résume en une phrase. Bon il est clair qu’il n’en fallait peut-être pas plus mais j’ai eu la sensation que le livre se terminé d’une façon brutal, ça m’a perturbé. De plus comme je n’avais absolument pas l’envie de le voir déjà se terminer j’avoue avoir eu un sevrage difficile!

Ce livre, pardon ce chef d'oeuvre, restera un véritable coup de cœur, d’ailleurs je pense bientôt le relire avec de saisir toutes les nuances et les choses que j’aurais à l’occasion loupé, surtout connaissant maintenant la fin.
20 février 2011

La bienvenue

 

 

 

La bienvenue donc sur mon blog, comparé à certains je ne suis plus vraiment un lecteur passionné. Je me suis justement fait bouffer par la routine, le travail et avant cette semaine je vous avoue que je n'avais plus ouvert de livres depuis plus de 4 ans, une honte. Puis finalement est arrivé mes congés et je suis tombé malade, l'envie de lire m'a repris. Je dois avouer que je me suis un peu replongé dans ma jeunesse, mon enfance. A cette époque je lisais tout et n'importe quoi, du Jules Verne, en passant par du Stephen King puis du R.L Stine. Sans oublier les livres de la bibliothèque Verte, en particulier la série des 6 compagnons.

Je vais essayé de me relancer dans la lecture, pas certains d'y arrivé par manque de temps mais je vais essayé de me tenir à un chapitre par jour pour commencer. Vous allez remarquer que j'ai tendance à lire des livres bizarre, pour le moment je commence avec un roman issu de la collection Buffy contre les vampires, je pense ensuite me relancer dans la lecture de Voyage au centre de la terre de Jules Verne. J'espère que vous prendrez plaisir à suivre mes lectures et à commenter, n'hésitez pas non plus a me conseiller vos livres coup de coeur, je les ajouterais avec plaisir sur ma liste xoxo

Mes autres passions dans la vie, le cinéma & les séries TV. Je passe beaucoup de temps derrière mon écran. Je suis également complètement Addict à Twitter, d'ailleurs tu peux me retrouver ici. Je possède également un forum sur le cinéma et un blog de critiques sur les séries, disponible à cette adresse: forum & blog.

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20 février 2011

Harry Potter à l'école des sorciers

Harry Potter à l'école des sorciers
de J.K. Rowling
Editions Folio (Junior)
[13/02/2011 au 19/02/2011]

 

Citation:
Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l'emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry se révèle un sorcier doué. Mais quel est le mystère qui l'entoure ? Et qui est l'effroyable V..., le mage dont personne n'ose prononcer le nom ? Amitié, surprises, dangers, scènes comiques, Harry découvre ses pouvoirs et la vie à Poudlard. Le premier tome des aventures du jeune héros vous ensorcelle aussitôt !


Retourner à Poudlard aura été une excellente idée pour ma part, j’ai lu ce premier tome il y a environ maintenant 9 - 10 ans et j’ai eu la sensation de retourner quelques années auparavant, quel bonheur!

Avant toute chose il faut savoir que je n’ai pas de suite adhéré à la magie de Poudlard dès le début, il m’aura fallu arrivé à la fin du premier livre, voir même le début du deuxième avant d’être embarqué. Beaucoup auraient abandonnés bien avant mais j’avais envie de connaître ce phénomène pour pouvoir mettre un nom - une critique sur celui-ci.
Par contre honte de moi de vous l’avouer mais ma découverte s’est terminé à « La coupe de feu » que ce soit littérairement parlant mais aussi cinématographiquement. Pas que je n’étais pas fan de cette saga, c‘était même le contraire pour tout vous dire. Je ne serais vous expliquer pourquoi j’ai totalement abandonné l’univers de J.K Rowling. Par contre à la sortie du dernier film je me suis fait embarquer par ma cousine au cinéma, et j’ai été frappé par la noirceur de ce qu’il était advenu des personnages, de l’histoire…

Pour en revenir à ce premier tome (le moins épais finalement) je dois dire que je n’ai pas un seul instant arrêté de faire l’amalgame avec le film. Je n’arrêtais pas de comparer. Même si cela est fidèle j’avoue avoir vu des choses supprimer, comme la vie de Harry avant sa rencontre avec Hagrid, mais j’ai surtout été déçu par le fait que dans la film ce soit Ron qui va dans la foret enchantée, contre Neville dans le livre. Rien de bien grave, mais j’avoue avoir été quelque peu perturbé surtout quand on est fan de Neville, le Neville du roman bien entendu.

Du côté des personnages je dois dire qu’il y a une variété de caractère, mais il faut reconnaître que chacun jouent un rôle important. Dommage de voir tout de même les gentils d’un côté et les méchants de l’autre, j’aurais préféré voir des choses plus neutre, se demandé dans quel camp tel ou tel personnage aura tendance à basculer. Pour en revenir aux personnages, j’aime beaucoup Hagrid, il me fait rire, avec son dragon Norbert. Pourtant pour l’instant on n’apprend que le strict minimum, ce livre sert surtout à poser les bases de ce qui deviendra la grande saga que tout le monde connaît.

Ce que je me suis surpris à remarquer, c’est l’apparition d’objets ayant une grande importance dans le dernier tome, un peu comme si J.K Rowling savait dès le départ quelle direction elle voulait prendre, j’ai beaucoup apprécié cela, découvrir, se souvenir de chose qui n’avais pas l’air importante au départ mais qui le sera quelques années plus tard.

Je ne pense pas attendre longtemps avant de lire la suite, je continuerais à en faire des petites chroniques en espérant voir les fans se manifester en postant un petit commentaire…
12 février 2011

Les tribulations d'une caissière

Les tribulations d'une caissière
d'Anna Sam
Editions Stock
[09/02/2011 au 11/02/2011]

 

Citation:
Que voit-on du monde et des gens quand on les voit du point de vue d’une caissière de grande surface ? Que sait-elle de nous en voyant ce que nous achetons, ce que nous disons, les questions que nous posons ? Le passage en caisse est en réalité un moment très particulier. À tort, nous pensons que tout est neutre dans cette opération et nous ne nous surveillons pas. La caissière est pour nous un regard aveugle, à la limite elle est elle-même une machine. Nous nous montrons donc comme nous sommes. Et lorsque la caissière s’appelle Anna Sam, qu’elle est titulaire d’une licence de lettres et qu’elle n’a pas les yeux dans la poche de sa blouse, elle saisit sur le vif nos petits mensonges, nos petites lâchetés, nos habitudes plus ou moins bizarres, et elle en fait un livre qui ne ressemble à aucun autre.


Ce livre ne raconte pas une histoire à proprement parler, mais juste une série d’anecdotes plus croustillantes les une que les autres concernant le métier d’hôtesse de caisse, plus souvent appelé caissière. 

Moi-même étant caissier depuis plus de 4 ans maintenant, j’avais envi de me procurer ce livre afin de voir le genre d’anecdotes qu’elle pouvait y raconter, mais également pour comparer le type de clientèle qu’elle avait eu l’occasion de rencontrer.

Quelle surprise de constater que bien que je ne travail pas dans une grande surface (moi je fais plus parti d’une magasin appelé Supérette), j’ai rencontré et je rencontre les mêmes cas qu’elle. Je ne serais vous dire si finalement je suis rassuré qu’il y est des cons partout (désolé de ce langage) ou si au contraire j’éprouve une certaine peur.

Pour vous faire une petite idée, la plupart du temps (voir tout les jours) j’ai droit aux clients des chapitres:
- « Fermeture versus ouverture: joies et félicités »: chaque soir surtout j’ai droit à ceux qui viennent à 20H55 alors que le magasin ferme à 21H00, de plus ils prennent tout leur temps. Plus d’une fois j’avoue m’être énervé en attendant le fameux: « Vous n’êtes pas à 5 minutes près! » Reste calme Benjamin, reste calme…
- « Les clients saouls »: encore hier soir j’ai eu le droit à une cliente complètement ivre qui braillé que le boulanger du village lui avait vendu du pain congelé. Elle me prend la tête pendant 5 minutes, une fois que je passe son pain en caisse elle me dit qu’il est trop cher et part sans rien acheter. Reste calme Benjamin, reste calme…
- « Quitte pas, j’suis à la caisse! »: quelle magnifique invention que le téléphone portable qui se met régulièrement à sonner en caisse. On existe plus une fois l’appareil décroché. Je ne vous raconte pas le nombre de fois ou j’ai du attendre au moins 2 - 3 minutes pour avoir l’argent. Maintenant je n’y vais plus par quatre chemin, j’interrompt la conservation et lance un « Je pourrais encaisser SVP? » Reste calme Benjamin, reste calme…

Tout ça pour vous faire comprendre que ce que raconte Anna Sam est véridique, parfois les gens nous prennent vraiment pour de la merde, excusez mon langage mais après 4 ans à être malmené TOUT LES JOURS j’avoue que parfois je m’en lasse un peu. Heureusement qu’il existe quelques clients qui sont devenus au fil du temps presque des amis, ça compense les têtes de cons.

Pour terminé, je dis que ce livre devrait devenir une bible pour les hôtesse de caisse, surtout les débutantes pour leurs montrés à quoi elles vont avoir affaire au cour de leurs années de travail…

Moi j’avoue avoir passé un agréable moment en lisant ce livre, l’auteur tourne tellement les choses à l’autodérision que je n’ai pas pu m’empêché d’en rire les trois quart du temps…
8 février 2011

Et après...

Et après...
de Guillaume Musso
Editions Pocket
[04/02/2011 au 09/02/2011]

 

Citation:
– Nathan, regardez le garçon à l’anorak orange
Bon sang, Garrett, pourquoi voulez-vous que je le regarde ?
Parce qu’il va mourir
Moins d’une minute plus tard, l’adolescent se tire une balle dans la tête. Et c’est ainsi que Nathan Del Amico, brillant avocat new-yorkais, découvre l’étrange pouvoir de Garrett Goodrich. Qui est ce Garrett Goodrich ? Un cancérologue chevronné, directeur d’un important centre de soins palliatifs. Il n’a rien d’un illuminé et pourtant il se dit capable de prévoir la mort. Il prétend avoir une “ mission ” : accompagner ceux qui vont mourir jusqu’aux frontières de l’Autre Monde pour qu’ils quittent la vie en paix avec eux-mêmes. Très ébranlé, Nathan comprend que Garrett est entré en contact avec lui pour le préparer à mourir. Mais il est bien incapable d’imaginer ce que la rencontre avec cet homme va déclencher dans sa vie, et dans celle de ceux qu’il aime. Nous assistons avec ce roman à la naissance d’un style Musso où l’on retrouverait l’émotion d’un Marc Lévy, la mise en scène d’une Patricia Cornwell, et une intrigue aux rebondissements très Sixième Sens.


J’avoue, j’ai eu énormément de mal à refermer ce livre. Je n’avais absolument aucune envie d’abandonner les personnages auxquels je m’étais attaché. Cette lecture a été si agréable, tellement magnifique. Je n’avais pas ressenti cela pour un livre depuis très longtemps. Guillaume Musso est et restera une magnifique découverte, je comprends dorénavant toutes les critiques positifs à son encontre.

Je me suis senti parfois proche de Nathan, le héro. Pourtant il faut bien le reconnaître nous n’avons absolument rien en commun. Seulement le personnage a tellement été développé au fil de ce roman, qu'on ne pouvait ne pas s’y attacher et se sentir proche de lui. D’un personnage froid et dur au départ, il change au fil de l’histoire jusqu’à devenir quelqu’un osant montrer ses faiblesses, sa peine et n’hésitant pas à se sacrifier pour ceux qu’il aime.

Concerne la partie Science-fiction, je ne serais dire si au final j’ai préféré qu’elle soit mise au second plan. L’histoire des messagers sert de prétexte, je n’ai pas eu la sensation qu’elle fait partie intégrante de l’histoire. Parfois je trouvé ça dommage et avec le recul je me rends compte que c’était certainement la meilleure chose à faire. Les messagers n’étaient pas le thème principal de l’histoire, le vrai thème était Nathan.

J’ai eu beaucoup de mal tout de même à supporter le docteur Goodrich au départ, sa façon de garder le secret, de lui dire que le minimum avait tendance à m'agacer. Lui aussi s’humanise au cour du livre et on apprend finalement à s’attacher à lui.

Ce qui fait de ce roman une réussite c’est l’histoire en elle-même et la chute. Difficile de faire une critique sans spoilers, pourtant c’est nécessaire. Un seul conseil que je vous donne: Si nous n’avez pas encore eu l’occasion que dis-je la chance de lire ce roman, je vous encourage sans tarder. Peut-être aurez-vous le même coup de cœur que moi à la lecture de celui-ci. C’est tout ce que je vous souhaite…
2 février 2011

Dans la rue où vit celle que j'aime

Dans la rue où vit celle que j'aime
de Mary Higgins Clark
Albin Michel
[30/01/2011 au 04/02/2011]

 

Citation:
En 1891, des jeunes filles disparaissent mystérieusement. Mais lorsqu'un siècle plus tard, on découvre leurs squelettes ainsi que les cadavres de mortes plus récentes, la petite ville de Spring Lake, vieille station balnéaire chic de la cote Atlantique, est tétanisée. Chacun semble avoir quelque close à cacher. Le docteur, l'agent immobilier, le restaurateur... tous paraissent suspects. Mais sont-ils pour autant coupables ?
Dans cette atmosphère d'angoisse grandissante, Emily Graham, une jeune avocate new-yorkaise, s'installe dans la maison de famille où, jadis, vécut Madeline, son ancêtre assassinée. Un homme observe ses faits et gestes. S'agit-il d'un tueur ? De mystérieux liens semblent le rattacher à toutes ces victimes du passé. Emily sera-t-elle sa prochaine cible ?


J’ai toujours été un grand fan de la plume de Mary Higgins Clark, je trouve ses romans très facile à lire et passionnant. Elle arrive toujours à intégrer une part de mystère, de suspense dans ses livres. Ce que j’aime également avec cet auteur c’est que le coupable à toujours tendance à être celui que l’on ne pensait pas au départ. Je ne sais pas si cela vient de ma naïveté, mais généralement la chute arrive toujours à me surprendre.

Cela fessait très longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de lire un roman de Mary Higgins et j’avoue avec honte qu’il ne me reste que des brides de souvenirs, rien de bien formel. Mais ce livre m’a parût tout de même différent de ce que j’avais lu par le passé. On constate de suite que l’auteur a fait de nombreuses recherche avant d’écrire son roman, elle ne sait pas contenté d’écrire, elle a été beaucoup plus loin, ce qui donne au final un aspect crédible à l’histoire.

J’avoue avoir eu légèrement peur au début car il y a beaucoup de personnages, certainement plus qu’a l’accoutumé, de plus il est question de lien familiaux s’étendant sur plus d’un siècle. Malgré tout l’auteur s’en tire avec brio, tout les personnages sont développés, on apprend à les connaître, à s’attacher à leurs sorts. Une mort subite, un assassinat pour être plus précis, arrive même à nous émouvoir vers la fin du livre, preuve que la galerie de personnages est bien développée.

Ce qui m’a également toujours fasciné avec Mary Higgins Clark est le fait qu’elle nous présente un personnage comme partiellement coupable, appuie fortement sur les traits et au final ce n’est pas lui. Dans ce livre elle se sert de ce stratagème 3 fois il me semble, cela m’a quelque peu fait sourire.

Le personnage principal se nomme Emily, et ce qui la rend de suite attachante et le fait qu’elle a déjà beaucoup souffert par le passé. Son mari l’a trompé avec sa meilleure amie, mais ce n’est pas vraiment ce qui nous intéresse, ce qui m’a de suite fait adhéré à ce personnage et le fait qu’elle avait déjà été par le passé traqué par un fou, un déséquilibré. De suite on a affaire à une femme forte, beaucoup plus forte que les autres « héroïnes » de Mary Higgins Clark. Sa persévérance à vouloir résoudre un crime de plus d’un siècle m’a un peu fait sourire au départ mais elle le fait dans l’espoir que cela pourra servir aux meurtres commis à notre époque. Une héroïne comme je les aime finalement, forte et ne se laissant pas marcher sur les pieds.

Pour conclure cette « chronique » je ne peux que vous conseiller cette lecture, vous passerez à coup sur un excellent moment à Spring Lake à tel point qu’une fois le livre refermé, vous vous rendrez compte que vous avez de la peine de dire adieu à la station balnéaire et de tout ses habitants…
28 janvier 2011

Immortelle

Immortelle
Christopher Golden et Nancy Holder
Fleuve Noir
[25/01/2011 au 29/01/2011]

 

Citation:
Un soir, alors que Buffy affronte une bande de vampires, un des monstres se sacrifie pour permettre à ses compagnons de fuir. Étonnée par cet héroïsme incongru, la Tueuse oublie vite ses états d'âme et embroche la créature. La nuit suivante, elle frôle la catastrophe contre un adversaire qui anticipe ses coups comme s'il l'avait déjà combattue... Le lendemain, les choses se compliquent encore. Gilles et sa protégée s'inquiètent. Les Buveurs de Sang, généralement aussi stupides que cruels, seraient-ils devenus de fins stratèges ? Ou l'un d'eux aurait-il découvert le secret de... l'éternel retour ?


Une chose est sûre, s’il y a deux écrivains qui ont réussis à retranscrire parfaitement l’univers, l’ambiance de la célèbre série de Joss Whedon « Buffy contre les vampires » il s’agit bien de Christopher Golden et de Nancy Holder. Quand vous rencontrez leurs noms sur un roman Fleuve Noir de la collection Buffy, vous pouvez être certains de ne pas être déçu.

Beaucoup de personnes critiquent ces romans, d’ailleurs j’ai très rarement lu des critiques positifs, moi depuis adolescent j’en suis fan. J’adorais les lires pendant les pauses entre deux saisons. J’avoue aussi qu’une fois la série finit je n’ai pas hésité à les relire. Je pense que pour aimer ces livres, il faut être fan de la série et la connaître un minimum. Buffy n’est pas qu’une série de monstres, c’est beaucoup plus. Elle traite de beaucoup de choses: les relations parents / adolescents, l’homosexualité, le passage à la vie d’adulte, la mort et le deuil et même la maladie. Vous résumer la série prendrait énormément de temps. Pour ceux qui auraient eu le sacrilège de passer à côté je ne peux que vous encourager à la visionner. La première saison à légèrement un aspect kitch mais une fois celle-ci terminé je suis certain que vous prendrez un immense plaisir à voir la deuxième.

Pour en revenir à ce livre, il est le premier que j’ai lu depuis longtemps, il ne sera pas le dernier mais étant très réussi il est arrivé à faire renaître la démon de la lecture. Même si le résumé parait anodin, l’histoire en elle-même à le mérite de nous balader dans pas mal d’endroit et d’époque. On y fait même la connaissance de deux tueuses du temps passé. J’ai adoré les passages entre Willow et Lucy Hanover, parfois je regrette que la série n’a pas abordé les thèmes des autres tueuses plus souvent, il y avait de quoi faire pourtant...
L’autre axe narratif qui aura eu l’effet de me surprendre n’est autre que Joyce, en effet la mère de Buffy est très présente dans ce livre, pour mon plus grand plaisir, un autre regret face à la série c’est que je trouve que le personnage n’a pas été assez employé sauf dans la saison 5. Nous n’avons jamais réellement vu, ressentie surtout quand elle apprend que sa fille est la tueuse. Là on aborde le sujet, de plus Joyce tombe malade, assez gravement d’ailleurs ce qui provoque chez Buffy quelques réactions que je n’avais pas eu l’occasion de voir lors de la saison 5. Sachez juste que si vous lisez ce roman, l’action se situe au cour de la saison 3, avant l’arrivée de Faith & Dawn et après la rupture Cordélia / Alex.

Même si au final j’avoue avoir lu de meilleures histoires écrites par Christopher Golden et de Nancy Holder je trouve tout de même celui-ci particulièrement réussi, surtout au niveau de la psychologie des personnages, très développé pour mon plus grand plaisir. Je serais curieux de connaître votre avis pour ceux ayant eu l’occasion de le lire…
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