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Plaisir des livres
2 février 2011

Dans la rue où vit celle que j'aime

Dans la rue où vit celle que j'aime
de Mary Higgins Clark
Albin Michel
[30/01/2011 au 04/02/2011]

 

Citation:
En 1891, des jeunes filles disparaissent mystérieusement. Mais lorsqu'un siècle plus tard, on découvre leurs squelettes ainsi que les cadavres de mortes plus récentes, la petite ville de Spring Lake, vieille station balnéaire chic de la cote Atlantique, est tétanisée. Chacun semble avoir quelque close à cacher. Le docteur, l'agent immobilier, le restaurateur... tous paraissent suspects. Mais sont-ils pour autant coupables ?
Dans cette atmosphère d'angoisse grandissante, Emily Graham, une jeune avocate new-yorkaise, s'installe dans la maison de famille où, jadis, vécut Madeline, son ancêtre assassinée. Un homme observe ses faits et gestes. S'agit-il d'un tueur ? De mystérieux liens semblent le rattacher à toutes ces victimes du passé. Emily sera-t-elle sa prochaine cible ?


J’ai toujours été un grand fan de la plume de Mary Higgins Clark, je trouve ses romans très facile à lire et passionnant. Elle arrive toujours à intégrer une part de mystère, de suspense dans ses livres. Ce que j’aime également avec cet auteur c’est que le coupable à toujours tendance à être celui que l’on ne pensait pas au départ. Je ne sais pas si cela vient de ma naïveté, mais généralement la chute arrive toujours à me surprendre.

Cela fessait très longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de lire un roman de Mary Higgins et j’avoue avec honte qu’il ne me reste que des brides de souvenirs, rien de bien formel. Mais ce livre m’a parût tout de même différent de ce que j’avais lu par le passé. On constate de suite que l’auteur a fait de nombreuses recherche avant d’écrire son roman, elle ne sait pas contenté d’écrire, elle a été beaucoup plus loin, ce qui donne au final un aspect crédible à l’histoire.

J’avoue avoir eu légèrement peur au début car il y a beaucoup de personnages, certainement plus qu’a l’accoutumé, de plus il est question de lien familiaux s’étendant sur plus d’un siècle. Malgré tout l’auteur s’en tire avec brio, tout les personnages sont développés, on apprend à les connaître, à s’attacher à leurs sorts. Une mort subite, un assassinat pour être plus précis, arrive même à nous émouvoir vers la fin du livre, preuve que la galerie de personnages est bien développée.

Ce qui m’a également toujours fasciné avec Mary Higgins Clark est le fait qu’elle nous présente un personnage comme partiellement coupable, appuie fortement sur les traits et au final ce n’est pas lui. Dans ce livre elle se sert de ce stratagème 3 fois il me semble, cela m’a quelque peu fait sourire.

Le personnage principal se nomme Emily, et ce qui la rend de suite attachante et le fait qu’elle a déjà beaucoup souffert par le passé. Son mari l’a trompé avec sa meilleure amie, mais ce n’est pas vraiment ce qui nous intéresse, ce qui m’a de suite fait adhéré à ce personnage et le fait qu’elle avait déjà été par le passé traqué par un fou, un déséquilibré. De suite on a affaire à une femme forte, beaucoup plus forte que les autres « héroïnes » de Mary Higgins Clark. Sa persévérance à vouloir résoudre un crime de plus d’un siècle m’a un peu fait sourire au départ mais elle le fait dans l’espoir que cela pourra servir aux meurtres commis à notre époque. Une héroïne comme je les aime finalement, forte et ne se laissant pas marcher sur les pieds.

Pour conclure cette « chronique » je ne peux que vous conseiller cette lecture, vous passerez à coup sur un excellent moment à Spring Lake à tel point qu’une fois le livre refermé, vous vous rendrez compte que vous avez de la peine de dire adieu à la station balnéaire et de tout ses habitants…
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Commentaires
P
un auteur que j'ai laissé tomber depuis que je me ballade chez les blogueurs
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