12 février 2011
Les tribulations d'une caissière
Les tribulations d'une caissière
d'Anna Sam
Editions Stock
[09/02/2011 au 11/02/2011]
d'Anna Sam
Editions Stock
[09/02/2011 au 11/02/2011]
Citation: |
Que voit-on du monde et des gens quand on les voit du point de vue d’une caissière de grande surface ? Que sait-elle de nous en voyant ce que nous achetons, ce que nous disons, les questions que nous posons ? Le passage en caisse est en réalité un moment très particulier. À tort, nous pensons que tout est neutre dans cette opération et nous ne nous surveillons pas. La caissière est pour nous un regard aveugle, à la limite elle est elle-même une machine. Nous nous montrons donc comme nous sommes. Et lorsque la caissière s’appelle Anna Sam, qu’elle est titulaire d’une licence de lettres et qu’elle n’a pas les yeux dans la poche de sa blouse, elle saisit sur le vif nos petits mensonges, nos petites lâchetés, nos habitudes plus ou moins bizarres, et elle en fait un livre qui ne ressemble à aucun autre.
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Ce livre ne raconte pas une histoire à proprement parler, mais juste une série d’anecdotes plus croustillantes les une que les autres concernant le métier d’hôtesse de caisse, plus souvent appelé caissière.
Moi-même étant caissier depuis plus de 4 ans maintenant, j’avais envi de me procurer ce livre afin de voir le genre d’anecdotes qu’elle pouvait y raconter, mais également pour comparer le type de clientèle qu’elle avait eu l’occasion de rencontrer.
Quelle surprise de constater que bien que je ne travail pas dans une grande surface (moi je fais plus parti d’une magasin appelé Supérette), j’ai rencontré et je rencontre les mêmes cas qu’elle. Je ne serais vous dire si finalement je suis rassuré qu’il y est des cons partout (désolé de ce langage) ou si au contraire j’éprouve une certaine peur.
Pour vous faire une petite idée, la plupart du temps (voir tout les jours) j’ai droit aux clients des chapitres:
- « Fermeture versus ouverture: joies et félicités »: chaque soir surtout j’ai droit à ceux qui viennent à 20H55 alors que le magasin ferme à 21H00, de plus ils prennent tout leur temps. Plus d’une fois j’avoue m’être énervé en attendant le fameux: « Vous n’êtes pas à 5 minutes près! » Reste calme Benjamin, reste calme…
- « Les clients saouls »: encore hier soir j’ai eu le droit à une cliente complètement ivre qui braillé que le boulanger du village lui avait vendu du pain congelé. Elle me prend la tête pendant 5 minutes, une fois que je passe son pain en caisse elle me dit qu’il est trop cher et part sans rien acheter. Reste calme Benjamin, reste calme…
- « Quitte pas, j’suis à la caisse! »: quelle magnifique invention que le téléphone portable qui se met régulièrement à sonner en caisse. On existe plus une fois l’appareil décroché. Je ne vous raconte pas le nombre de fois ou j’ai du attendre au moins 2 - 3 minutes pour avoir l’argent. Maintenant je n’y vais plus par quatre chemin, j’interrompt la conservation et lance un « Je pourrais encaisser SVP? » Reste calme Benjamin, reste calme…
Tout ça pour vous faire comprendre que ce que raconte Anna Sam est véridique, parfois les gens nous prennent vraiment pour de la merde, excusez mon langage mais après 4 ans à être malmené TOUT LES JOURS j’avoue que parfois je m’en lasse un peu. Heureusement qu’il existe quelques clients qui sont devenus au fil du temps presque des amis, ça compense les têtes de cons.
Pour terminé, je dis que ce livre devrait devenir une bible pour les hôtesse de caisse, surtout les débutantes pour leurs montrés à quoi elles vont avoir affaire au cour de leurs années de travail…
Moi j’avoue avoir passé un agréable moment en lisant ce livre, l’auteur tourne tellement les choses à l’autodérision que je n’ai pas pu m’empêché d’en rire les trois quart du temps…
Moi-même étant caissier depuis plus de 4 ans maintenant, j’avais envi de me procurer ce livre afin de voir le genre d’anecdotes qu’elle pouvait y raconter, mais également pour comparer le type de clientèle qu’elle avait eu l’occasion de rencontrer.
Quelle surprise de constater que bien que je ne travail pas dans une grande surface (moi je fais plus parti d’une magasin appelé Supérette), j’ai rencontré et je rencontre les mêmes cas qu’elle. Je ne serais vous dire si finalement je suis rassuré qu’il y est des cons partout (désolé de ce langage) ou si au contraire j’éprouve une certaine peur.
Pour vous faire une petite idée, la plupart du temps (voir tout les jours) j’ai droit aux clients des chapitres:
- « Fermeture versus ouverture: joies et félicités »: chaque soir surtout j’ai droit à ceux qui viennent à 20H55 alors que le magasin ferme à 21H00, de plus ils prennent tout leur temps. Plus d’une fois j’avoue m’être énervé en attendant le fameux: « Vous n’êtes pas à 5 minutes près! » Reste calme Benjamin, reste calme…
- « Les clients saouls »: encore hier soir j’ai eu le droit à une cliente complètement ivre qui braillé que le boulanger du village lui avait vendu du pain congelé. Elle me prend la tête pendant 5 minutes, une fois que je passe son pain en caisse elle me dit qu’il est trop cher et part sans rien acheter. Reste calme Benjamin, reste calme…
- « Quitte pas, j’suis à la caisse! »: quelle magnifique invention que le téléphone portable qui se met régulièrement à sonner en caisse. On existe plus une fois l’appareil décroché. Je ne vous raconte pas le nombre de fois ou j’ai du attendre au moins 2 - 3 minutes pour avoir l’argent. Maintenant je n’y vais plus par quatre chemin, j’interrompt la conservation et lance un « Je pourrais encaisser SVP? » Reste calme Benjamin, reste calme…
Tout ça pour vous faire comprendre que ce que raconte Anna Sam est véridique, parfois les gens nous prennent vraiment pour de la merde, excusez mon langage mais après 4 ans à être malmené TOUT LES JOURS j’avoue que parfois je m’en lasse un peu. Heureusement qu’il existe quelques clients qui sont devenus au fil du temps presque des amis, ça compense les têtes de cons.
Pour terminé, je dis que ce livre devrait devenir une bible pour les hôtesse de caisse, surtout les débutantes pour leurs montrés à quoi elles vont avoir affaire au cour de leurs années de travail…
Moi j’avoue avoir passé un agréable moment en lisant ce livre, l’auteur tourne tellement les choses à l’autodérision que je n’ai pas pu m’empêché d’en rire les trois quart du temps…
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